Qui nous roulera la pierre ?
Les femmes dans l'Église
Auteur : Joëlle Sutter-Razanajohary
- Référence EMP4109
- EAN 9782356141095
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Editeur
Empreinte
Description
Tout au long des siècles, des milliers de femmes se sont interrogées comme Marie Madeleine, Marie et Salomé se rendant au sépulcre au matin de Pâques : « Qui nous roulera la pierre ? » Au lever du soleil, les bras chargés de parfums pour embaumer le corps de Jésus, le cœur inquiet de cet obstacle qui barre l’entrée du tombeau, elles buttent sur cette question.
Pourtant, l’obstacle n’est déjà plus là ; il a lui-même roulé la pierre. Plus rien n’empêche les femmes - toutes les femmes - d’être témoins de la résurrection et d’occuper pleinement leur place dans la société et dans l’Église. Il a levé les interdits posés devant elles par un monde patriarcal soucieux de préserver ses prérogatives. Il les a chargées d’une mission autrement plus exaltante que celle qu’elles étaient venues remplir. Les femmes n’ont plus à s’occuper des morts, Jésus leur confie une mission innovante et libératrice, servir le prince de la Vie.
Aujourd’hui encore, de nombreuses barrières sont dressées devant celles qui souhaitent servir le Christ et son Église. Elles empêchent toujours les femmes - mais aussi les hommes - d’entrer dans la nouveauté du Royaume où « il n’y a plus ni homme ni femme ». Dans cet ouvrage, l’auteure nous aide à faire tomber ces murs.
Détails du produit
- Langue
- Français
Avis du libraire
Un ouvrage argumenté sur la place des femmes dans l’église locale. Il s’agit d’un plaidoyer en faveur des femmes, mais cela n’a rien à voir avec un féminisme revendicatif. Le ton est là plutôt mesuré et l’argumentation est bien menée. Cette étude et analyse des textes bibliques fait réfléchir et invite les chrétiens à ne pas se voir en tant qu’homme ou femme, mais simplement en tant que disciples de Jésus-Christ qui servent ensemble avec les dons que le Seigneur a donnés à chacun. La partie « Vivre la direction autrement » (à partir de la page 88) dévoile en fait la pensée de l’auteure et peut-être le but ultime de cet ouvrage. En proposant un type de gouvernance d’église, où les dons des uns et des autres, hommes et femmes, sont mis en valeur – un bel idéal auquel on peut acquiescer – on se demande néanmoins si l’auteure ne cherche pas avant tout à défendre le ministère pastoral qu’elle exerce en tant que femme. Le ton devient plus âpre et on ne tient plus compte de l’identité de genre (page 95).